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Le groupe CVC pourrait entrer en Bourse

  • Photo du rédacteur: Jefferson N'Ganga
    Jefferson N'Ganga
  • 5 oct. 2023
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 déc. 2023

CVC / Point Ephémère / 19.09.2023
Amoureux d’actualité économique, restez. L’annonce d’une entrée en bourse du propriétaire de Panzani, Liebig ou Ferrero, CVC Capital Partners, vous aura sans doute masqué la naissance de son homonyme musical. CVC pour Church Village Collective, un groupe de gallois formé en 2019, ne partageant à première vue, guère plus qu’un acronyme avec la multinationale. Depuis, un Brexit consommé, les empêchera même de partager la prétention d’une origine commune.
Pourtant, à l’écoute de ce premier album Get Real paru en 2022, la distance entre ces deux entités n’est plus si évidente. A l’instar du mastodonte, dévorant concurrent après concurrent, Church Village Collective n’apparaît pas moins féroce. Multipliant les inspirations, le groupe s’approprie ses références, une guitare Zuccherienne, un piano Beatheltien. Certains, parlent même d’une étrange analogie avec Warren G, nouvelle époque. Dove de Cymande, pour ma part serait plus à même de décrire l’essence de cette ambiance cote ouest qui parcourt leur production. Un spectre fortement daté, glissant de la fin des années soixante au milieu des années quatre vingt. Le travail qui en ressort est étrangement singulier, authentique et suffisamment séduisant pour nous porter au pied de la scène du point Éphémère.
C’est à quelques minutes du show, en terrasse que nous ferons leurs rencontre. Rassemblé derrière une bouteille de rouge bon marché, « 2 euros et des poussières pour un bordeaux » s’extasie Francesco Orsi, le chanteur plus joyeux qu’aviné. Les reconnaître, rien de plus simple : ils arborent un style rétro, les 70’s bien marqué et pour signe distinctif le port de la moustache. Tous à l’exception de David Bassey, chanteur, guitariste, claviériste qui une fois sur scène se révèle être l’instigateur de cette joyeuse symphonie. Le groupe lancé à vive allure dans une cavalcade enjouée, enchaîne les titres. Les mélodies faussement simples d’Anogo ou Sophie, prennent du corps une fois montées sur scène. Le majestueux Winston, emporte le reste, poussé par un David Bassey exalté. Le morceau laisse des traces, une marque indélébile.


Ce CVC là, pourrait lui aussi rapidement entrer en bourse. Un nouvel album déjà en préparation, leur offrira à coup sur, les armes pour jouer dans la cours des grands.




Jay-f****
 
 
 

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