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De retour, le seul et unique Denzel Himself

  • Photo du rédacteur: Jefferson N'Ganga
    Jefferson N'Ganga
  • 13 avr. 2023
  • 2 min de lecture

Denzel Himself / Pop Up / 06.04.2023


Découvert il y a quelques mois seulement, sur la scène du cabaret Sauvage, Denzel Himself est déjà de retour à Paris. Ce n’est plus la première partie de JPEGMAFIA, mais la tête d’affiche qui se présente. Le Pop-Up qui l’accueille ce soir, certes plus modeste que le Cabaret sauvage, surprend à nouveau par la richesse de sa programmation. « It’s my first head line show in Paris » derrière les premiers mots de Denzel Himself, on le comprend, l’attente est grande, la tension palpable.


Pour assurer sa première partie, le rappeur, Salomon Faye. Le New Yorkais, déroule un show sans erreur, bien rodé, produisant un rap crédible, plus sensible et bien plus nuancé qu’en version studio. Au contact de la scène, ses morceaux s’éloignent des standards stéréotypés et prennent une couleur plus personnelle. Souhaitons-lui le même retour que Denzel in Paris.



Mais ce soir s’il y a foule, c’est pour la grande première de Denzel Himself. Nombreux sont ceux qui se souviennent de son dernier passage à la capitale. L’énergie, la présence n’ont laissé personne indifférent et comme on pouvait s’y attendre, six mois après rien n’a changé. Denzel toujours Himself a toujours le même procédé, le même mode opératoire, gardant là quelque chose de tendrement artisanale. Son chapeau de cowboy vissé sur la tête, il arpente la scène, faisant des va vient entre l’ordi et le public, pour lancer ses morceaux, toujours Himself.


Oui, Denzel le bien nommé, assume, ne cache rien. Bien au contraire, il prend la mesure du travai fourni, de la distance parcourue et du chemin qu’il lui reste encore à faire. Mais ce soir en regardant la salle comble, peut-être pour la première fois, les paroles de « 10 » laissent une saveur différente : «… ain’t no need to impress you… ».


Au fil des morceaux, lentement la pression retombe. A la grandre différence du show de septembre dernier, rien ne presse. Alors il prend son temps, laissant ses productions sonores fabriquées sur ordi aller jusqu’au bout. On y découvre une structure, des titres bien construits qui respectent une trame : d’abord l’intro saccadée, toujours en rupture avant de laisser insidieusement s’introduire une subtile variation préparant la fin. Un pur produit Drum and Bass accompagné d’un rap puissant.



Un grand écart, qui semble-t-il ratisse large… L’univers grandit tout au long du concert. Sous ces mots résonnent le renouveau du Punk.



Jay-f****

 
 
 

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