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L'incroyable première parie de Lucy Kruger

  • Photo du rédacteur: Jefferson N'Ganga
    Jefferson N'Ganga
  • 29 août 2022
  • 2 min de lecture

Lucy Kruger & The Lost boys + 1ere partie 19/05/2022

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Ce soir, c’est à l’Alimentation Générale denous faire un peu de place. A l’affiche, Lucy Kruger & Lost Boys, lancé sur les routes pour quelques dates outre Rhin par ce nouvel album Teen Tapes (For performing your own stunts). Nous sommes intrigués et impatients de le découvrir en live.Avant de se laisser couler dans cette musique complexe, une Pop/Folk assez sombre, découvrons la première partie : Shape.


Une première de première



Pour sa toute première date parisienne le groupe Shape se présente : quatre garçons bien de leur temps, tous originaires de Saint-Lô. Mèches blondes peroxydes pour le chanteur, crane rasé et moustache pour le bassiste, une couette japonisante à la seconde guitare, un visage poupon, juvénile à la batterie. Avec seulement un EP Contrast sortie en 2019 dans les valises et quelques singles depuis, ils viennent goûter aux nuits de la capitale. Leur âge n’y font rien, sur scène tout se tient bien, et même plus que ça. C’est plus qu’une question d’énergie. L’électrisant Axel Marion chanteur en déborde, mais derrière il y a une sérieuse maîtrise. Et sans même s’en rendre compte voilà qu’on accompagne les cœurs « I Tryyyyy » se mettons à scander. Un rock énergique, qui s’emballe, et vous avec. On leurs reprochera, sans doute, l’unité de la rythmique rendant les morceaux un peu semblable sans rien cacher de leurs influences. Mais une chose est sûr, à Saint-Lô, il se passe quelque chose.


Une performance du présent


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Quatre paires de chaussures en cuir foulent la scène, un larsen maîtrisé annonce le début de la performance de Lucy Kruger & The Lost boys. On s’attendait à une folk charmante, gentillette, voila qu’une expérience sonore débute. De sa voix grave pénétrée Lucy Kruger dirige l’harmonie, dicte son rythme. Des phrases longues, pour se raconter. Elle tient à tout dire, à ne surtout rien oublier, glissant plus douce dans de savoureux aiguës. Autour d’elle, les Lost boys, s’affaire, produisent un son perturbé, saturé, toujours à la limite .Les instruments sont poussés, torturés, et entre les morceaux doivent être ré-accorder. Ils sont les acteurs d’une pièce qui nécessite à chaque acte un nouveau décor. Habité le visage de Lucy Kruger se déforme, au gré des textes, des morceaux. De cette expérience ressort un temps lent. L’impression d’une image statique, d’une musique à l’arrêt. Le tempo embrumé de la batterie ralentit encore, et la guitare divague. On se laisse aller voir ensevelir par ce mouvement imperceptible.

A la performance de Lucy nous devons le sentiment étrange de la douceur d’un présent retrouvé.


Jay_f



 
 
 

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